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Une prison sans prisonniers

Il y a les épilobes, comme partout. Des campeurs. Un bâtiment solide.
Une prison:abandonnée dès que construite, où l’on se "promène".
Elle n’a pas servi, elle aurait pu servir. Mais bon, ils pouvaient aller ailleurs, à Perm, n’importe où.

On a des couloirs, des peintures qui se délitent, les traces d’un projet, les marques d’une hiérarchie. L’absence d’un confort. Des radiateurs qui n’ont pas servi, des câbles électriques, des machines, des poignées de porte, des peintures qui se délitent... Les chefs ont de jolies frises à mi-hauteur du mur, les sous-chefs de moins jolies frises, les autres une vulgaire ligne droite.

A quoi on pense, en prison ? Ici, on regarde la lumière, on voit cette nature, dehors, inaccessible.